Grand Concert d'Automne "Musiques et Images"
Ce concert d’Automne a eu lieu le :
Dimanche 17 novembre 2019
à 15h00 à la Briqueterie (Salle des Fêtes),
avenue de la 2ème Division Blindée, Schiltigheim.
« Musiques et Images » : notre jeune et dynamique directeur David Hurpeau a prévu pour notre grand concert d’automne un programme qui ne se cantonne pas au traditionnel concert de musiques de films, mais vous invitera dans un voyage en musiques et en images dans une exploration aux multiples facettes : films, films d’animation de l’Europe au Japon, dessins animés… des projections sur grand écran pour une immersion visuelle et auditive totale et des musiques aussi variées que Les aventures de Tintin, Fat, Kiki la sorcière, Retour vers le futur, Le Seigneur des anneaux…
Et fidèle à sa volonté de partage avec les autres forces vives de la vie musicale et culturelle schilikoise, l’Orchestre d’Harmonie a invité l’ensemble de percussions, l’ensemble instrumentale et les élèves de la formation musicale de l’Ecole des Arts de Schiltigheim à participer à ce concert pour vous proposer un grand moment musical et festif ! Venez nombreux !
Entrée libre – Plateau – Buvette
Où trouver la Briqueterie ?
Les Textes de Présentation
Quand David a commencé à réfléchir à ce projet « Musiques et Images », le morceau que nous venons de vous interpréter n’était pas dans sa liste. C’est un musicien qui a tout d’un coup eu la très simple – mais très brillante – idée que le mot image pouvait tout simplement désigner un tableau de peinture.
L’œuvre que vous venez d’entendre est ainsi une musique qui a été écrite pour décrire un tableau, et elle a été composée dans des circonstances assez particulières.
Les « tableaux d’une exposition » ou en russe, oui je vais tenter de le prononcer « Kartinki s vystavki » était à l’origine une « série de dix pièces pour piano » entrecoupées de « promenades » qui ont été composées par le russe Modeste Petrovitch Moussorgski en seulement 6 semaines entre juin et juillet 1874.
La composition de cette œuvre fait suite à la disparition brutale, en 1873, à l’âge de 39 ans seulement, d’un ami proche de Moussorgski. Cet ami, Viktor Hartmann, était peintre, et l’année suivante une rétrospective de ses œuvres est organisée à là l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. C’est après avoir visité cette rétrospective et donc tout empli d’émotion que Moussorgski réalise, en un temps très bref, cette composition musicale, qui évoque certaines des œuvres de Hartmann.
De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c’est dans l’orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que les « Tableaux d’une exposition » est la plus jouée et enregistrée.
Nous venons d’interpréter le tout dernier mouvement de cette œuvre « La Grande Porte de Kiev » (Bogatyrskiye vorota. V stol’nom gorode vo Kiyeve). Ce morceau décrit une esquisse d’Hartmann réalisée dans le cadre d’un concours d’architecture pour une porte monumentale pour la ville de Kiev. Le projet de Hartmann relevait du style russe ancien – une tour munie d’un clocher bulbé et au-dessus des portes une décoration en forme de la coiffe féminine traditionnelle, le kokochnik. Les portes soulignaient donc le caractère de Kiev comme une ville de la Russie ancienne. Le concours fut cependant annulé, et cette porte jamais construite : mais il nous en reste le dessin d’Hartmann et son évocation musicale grâce à Moussorgski.
N’avez-vous jamais rêvé de retourner 30 ans en arrière pour voir vos parents en train de tomber amoureux l’un de l’autre ? Pour certains d’entre nous, il faudrait remonter un peu plus loin dans le temps … mais bon. Et bien c’est exactement ce qu’a fait le jeune Marty McFly dans le film « Retour vers le futur », un film de science-fiction américain de 1985 réalisé par Robert ZEMECKIS.
L’intrigue se passe effectivement en 85 et relate le voyage dans le passé de cet adolescent, interprété par Michael J Fox, qui mène une existence anonyme auprès de sa petite amie Jennifer, seulement troublée par sa famille en crise et un proviseur qui serait ravi de l’expulser du lycée.
Ami de l’excentrique professeur Emmett Brown, il l’accompagne un soir pour tester sa nouvelle invention : le voyage dans le temps via une DeLorean DMC-12 modifiée. La démonstration tourne mal : des trafiquants d’armes débarquent et assassinent le scientifique. Marty se réfugie dans la voiture et se retrouve transporté en 1955. Là, il empêche malgré lui la rencontre de ses parents, et doit tout faire ensuite pour les remettre ensemble, sous peine de ne pouvoir exister…
Prévu à l’origine comme un film unique, le succès commercial du long métrage donne lieu à 2 suites en 1989 et 1990, formant ainsi une trilogie. Il faut noter également que ce film a été nommé pour 4 Oscars et a reçu l’Oscar pour le meilleur montage sonore.
A vous de juger si notre bande « sonore » est à la hauteur !
Qui peut oublier le célébrissime « Supercalifragilisticexpialidocious », je vous le dis avec un accent anglais car je serais incapable de le dire en français …
Le film musical américain, Mary Poppins, réalisé par Robert Stevenson pour la maison Disney a été adapté du roman éponyme de Pamela Travers et est sorti en 1964. Il mélange prises de vue réelles et animation et est considéré comme étant le 23e long métrage d’animation des studios Disney. C’est est une œuvre testament qui couronne la carrière de Walt Disney – il meurt malheureusement 2 ans plus tard.
Ce film révèle le talent de Julie Andrews – qui a reçu l’Oscar et le Golden Globe de la Meilleure Actrice en 1965 pour son rôle – et confirme celui de Dick Van Dyke. Mary Poppins est l’une des productions Disney les plus chaleureusement accueillies par le public et la presse, remportant de nombreux prix (dont cinq Oscars).
Voici en un mot la trame de l’intrigue : en 1910, monsieur Banks, un banquier austère, vit avec sa femme et ses deux enfants, Jane et Michael, dans un quartier résidentiel de Londres. Mais rien ne va plus chez les Banks. La nurse vient de donner ses huit jours. Une nouvelle gouvernante, Mary Poppins, arrive chez eux par une voie originale. Poussée par un vent d’est (elle venait peut-être de l’Alsace qui sait ?), elle se maintient dans les airs grâce à son parapluie. D’emblée, les enfants sont conquis par la jeune femme. Mary Poppins a la faculté de les entraîner dans un univers enchanté où se mêlent le rêve, les chansons et les occupations quotidiennes. Mais peu à peu, monsieur Banks remarque que l’ordre inaltérable qu’il entend voir régner dans sa demeure est secrètement corrompu…
De la musique du film écrite par Richard et Robert Sherman, Vous allez maintenant entendre des chansons célèbres comme « Feed the birds » (nourrir les petits oiseaux), « a spoonful of sugar » (un morceau de sucre), « the sand dance » (la danse du sable) où notre Président vous montrera sa prouesse avec des blocs de papier de verre, « step in time » (prenons le rythme), « chim chimenée chim chim cheree », et, of course, « Supercalifragilisticexpialidocious ».
N’hésitez pas à chanter avec nous … mais en anglais bien sûr …
Kiki la petite sorcière (ou en japonais « Majo no takkyūbin » qui signifie littéralement « Le service de livraison rapide de la sorcière ») est le cinquième film d’animation du réalisateur japonais Hayao Miyazaki, produit par le studio Ghibli en 1989. Il s’agit de l’adaptation d’un livre japonais pour enfants d’Eiko Kadono paru en 1985.
A l’âge de treize ans, traditionnellement une future sorcière doit partir faire une année d’apprentissage dans une ville inconnue. Une expérience que va vivre la jeune et espiègle Kiki aux côtés de Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse rapide par les airs. Elle accepte ce travail car son seul réel pouvoir magique est sa faculté de voler.
Kiki est présentée de façon vertueuse par le réalisateur : elle est polie, attentionnée, et sa gentillesse lui permet de se faire de nombreux amis. Au fur et à mesure du récit, Kiki, confrontée aux problématiques de l’intégration, gagne en indépendance, en confiance en elle, et en émancipation. Bien que Kiki soit une sorcière, le film est centré sur les vicissitudes du quotidien d’une jeune adolescente qui doit appréhender ses propres capacités pour trouver sa place dans une nouvelle communauté, des thèmes chers au réalisateur.
Le film connaît un important succès lors de sa sortie au Japon avec plus de deux millions de spectateurs.
La bande originale du film a été composée par Joe Hisaishi qui est un compositeur, chef d’orchestre, pianiste et parolier japonais né le 6 décembre 1950 à Nagano. Son nom de scène a été choisi en hommage au trompettiste de jazz et compositeur Quincy Jones. En effet, « Hisaishi » est une autre façon de prononcer « Kou-inshi » en japonais.
Sa bande-son apparaît volontairement très européenne, s’inspirant de la musique occidentale pour la mesure et l’instrumentalisation et évoque l’innocence et les enthousiasmes de la toute jeune sorcière.
Voici donc Kiki La petite sorcière sous l’incomparable direction de David Hurpeau.
Le Seigneur des Anneaux est une trilogie de films basée sur le livre écrit par l’auteur anglais John Ronald Tolkien dont les 3 parties distinctes sont sorties entre 1954 et 1955.
Tolkien a commencé à imaginer le monde fantastique de la Terre du Milieu en racontant des histoires à ses enfants. Repéré par un éditeur, il publie un premier livre « Bilbo le Hobbit », et face au succès rencontré il en imagine la suite : ce sera « Le Seigneur des Anneaux ». À l’origine, Tolkien souhait publier L »e Seigneur des anneaux » en un seul volume, mais le prix du papier étant trop élevé en cette période d’après-guerre, l’œuvre est divisée en trois volumes : La Communauté de l’Anneau (The Fellowship of the Ring), Les Deux Tours (The Two Towers) et Le Retour du roi (The Return of the King).
Le lecteur de Tolkien suit la quête du hobbit Frodo Bessac, qui doit détruire l’Anneau unique afin que celui-ci ne tombe pas entre les mains de Sauron, le Seigneur des ténèbres. Plusieurs personnages lui viennent en aide, parmi lesquels son serviteur Sam, le mage Gandalf ou encore l’humain Aragorn, héritier d’une longue lignée de rois.
La trilogie cinématographique américano-néo-zélandaise du même nom a été réalisée par Peter Jackson. Elle suit la même structure que les livres et les 3 parties sont sorties entre 2001 et 2003. Le projet, considéré comme l’un des plus ambitieux de l’histoire du cinéma a atteint un budget de 285 millions de dollars et a duré 8 ans.
Quant à la musique des films, car c’est cela qui nous intéresse cet après-midi après tout, c’est Howard Shore qui l’a composé, orchestré et produite. Dans sa musique, Shore a inclus de nombreux leitmotivs pour représenter les différents personnages, les cultures et les lieux.
Nous allons vous interpréter la musique du premier film de la trilogie : La Communauté de l’Anneau. Vous allez entendre dans l’ordre « concernant les hobbits », « un voyage dans l’obscurité », « le chevalier noir », « maintes rencontres » et « Amon hen ».
Tout le monde connaît Tintin, le célèbre personnage du dessinateur Hergé et son petit chien Milou. Ils en ont eu des aventures je peux vous le dire.
La musique que nous allons vous interpréter, écrite par Ray Parker, Jim Morgan et Tom Szczesniak est tirée de la série télévisée d’animation franco-belgo-canadienne en 39 épisodes inspiré des albums de Tintin.
Cette série a été diffusée dès la fin de l’année 1991 en Belgique et au Luxembourg puis en à partir du 5 mai 1992 sur FR3 tous les mardis à 20 h 45 (je donne cette précision pour ceux d’entre nous qui avaient déjà de 7 à 77 ans à l’époque), puis la série a ensuite été régulièrement rediffusée dans les différents programmes-jeunesse de la télévision française.
La série reprend fidèlement, avec quelques tentatives de modernisations, les albums des « Aventures de Tintin », de « Tintin en Amérique » à « Tintin et les Picaros ». En sont exclus les deux premiers albums « Tintin au pays des Soviets » (jugé trop daté et politique) et « Tintin au Congo » (trop colonialiste et violent avec ses morts d’animaux) ainsi que le dernier « Tintin et l’Alph-art » (inachevé). Le scénario de « Tintin en Amérique » a également été profondément remanié.
En tous les cas, je peux vous dire que Tintin avait de l’énergie dans ses aventures – on le voit courir d’ailleurs, devancé de son chien sur notre affiche – car le morceau avance à un rapide … un vivo endiablé auquel nous vous convions.
Gary Fouchy, Yohann Auroux Bernard et Sébastien De Oliveira Bispo étaient 3 étudiants de Supinfocom (aujourd’hui appelée MOPA) une Grande Ecole de film d’animation 3D située à Arles dans les Bouches du Rhône. En juin 2011, ils ont réalisé ce petit film d’animation appelé FAT comme projet de fin d’études.
Et belle surprise, ce film (de fin d’études donc) a été sélectionné et a reçu de nombreuses récompenses dans le monde entier entre 2011 et 2014 dont :
- Une mention honorifique au Prix « Ars Electronica » en 2012.
- Le prix du public de Sao Paulo « Meilleur film étudiant » à « Anima Mundi » en 2012.
- Prix du public, compétition internationale au festival « El Meu Primer » en 2012
- Prix du jeune public au festival du court métrage « Partie(s) de compagne ».
… Et également des prix aux différents festivals de Barcelone, Lille, Melbourne, Hiroshima, Leuven, Ottawa et j’en passe …
La musique que vous allez entendre a été composée plus tard par le compositeur pour films et télévision et saxophoniste canadien Robert Carli. Elle a ensuite été orchestrée par Jean-Marc Serre, un compositeur et flûtiste français qui enseigne à l’université de Lyon et au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon.
Dans la campagne où les vaches broutent tranquillement l’herbe et où un chien nommé Georges ronge son os, un étrange phénomène vient frapper une petite ferme isolée et la vie du fermier change autant que tout ce qui l’entoure. Il doit s’adapter à ce nouveau monde.
Attention à tous, le phénomène peut frapper à n’importe quel moment ! Gardez bien vos vaches et gare à la fourche volante !
Notre après-midi musical « Musiques et Images » se clôture avec ce dernier morceau « il en faut peu pour être heureux ».
Il est tiré du film « Le Livre de la Jungle », le 24e long-métrage d’animation et le 19e « classique d’animation » des studios Disney. Sorti en 1967, il est inspiré du livre du même nom de Rudyard Kipling, paru en 1894.
Le film présente le jeune Mowgli élevé par des loups et qui, accompagné de la panthère Bagheera, doit retourner dans un village auprès des hommes pour échapper au tigre mangeur d’hommes et terreur de la jungle, Shere Khan.
Durant son voyage, Mowgli rencontre Kaa le serpent hypnotiseur, un groupe d’éléphants, Baloo l’ours bon vivant et un groupe de singes mené par le Roi Louie qui cherche à devenir un homme.
La célébrissime chanson « il en faut peu pour être heureux », nommée pour l’Oscar de La Meilleure Chanson en 1968, est chantée par Baloo et Mowgli. Cet après-midi elle va être chantée par les élèves de formation musicale par la chorale de l’Ecole des Arts sous la direction Anne Zieher, accompagnés par les musiciens de l’Orchestre d’Harmonie sous la direction de David Hurpeau.
Le titre original écrit sur la partition est évidemment « The Bare Necessities » jeu de mots avec bear, un ours. Lors des répétitions, certains musiciens peu versés dans la prononciation anglaise l’ont renommé « The Bar Necessities » qui évoque plutôt des souvenirs de soirées arrosées mais passons … toujours lors des répétitions j’ai cru un de nos trombonistes faire une imitation fidèle de Baloo en train de danser, il va peut-être se lever pour le refaire cet après-midi …